Pont de Domangeville
L’origine de « Pont-à-Domangeville se perd dans la nuit des temps. La route romaine de Metz au Rhin passait déjà par là. Sous l’ancien régime, il était une minuscule seigneurie à part, comportant un pont à péage. Habituellement barré et cadenassé, il fallait, pour le franchir, payer un droit, suivant les bestiaux et produits passés.
La seigneurie appartint au XIII° siècle, à l’abbaye Saint-Vincent de Metz, puis aux seigneurs successifs de Domangeville ; en 1716, aux Laubrussel, puis aux Leuryse, enfin aux Thomas de Pange. Elle comprenait, outre le pont, la route - 50 toises endeçà, 18 au-delà – le lit de la Nied de part et d’autre et, sur la rive sud-est, une terre avec une hôtellerie (actuelle ferme Mayot).
En 1789, la communauté de Bazoncourt déclarait dans son cahier de doléances « les lumières de l’Etat et les bontés du Roi supprimeront sans doute un droit de dernière injustice perçu au Pont-à-Domangeville. Si pauvre laboureur que ce soit, il paie trois bichets et plusieurs paient sans y passer ».
Après la révolution, le pont fut à réparer. Paradoxalement, le conseil général fait inscrire la dépense aux rôles de 1814 et 1815 des localités qui s’étaient abonnées au pont en 1766.
Près du Pont de Domangeville sur lequel on trouve un calvaire est inscrit : « Ce monument de notre rédemption a été érigé par les soins de MM. De Pange, de Courten, Devaux et Dauphin, Commissaires préposés à la reconstruction de ce pont, l’an de grâce 1816. Durant les travaux de reconstruction et près du pont ont péris dans les eaux le 20 juillet Joseph Grandidier de Hernicourt et François Aniel de Domangeville, tous les deux attachés au service de la ferme voisine ».
L’origine de « Pont-à-Domangeville se perd dans la nuit des temps. La route romaine de Metz au Rhin passait déjà par là. Sous l’ancien régime, il était une minuscule seigneurie à part, comportant un pont à péage. Habituellement barré et cadenassé, il fallait, pour le franchir, payer un droit, suivant les bestiaux et produits passés.
La seigneurie appartint au XIII° siècle, à l’abbaye Saint-Vincent de Metz, puis aux seigneurs successifs de Domangeville ; en 1716, aux Laubrussel, puis aux Leuryse, enfin aux Thomas de Pange. Elle comprenait, outre le pont, la route - 50 toises endeçà, 18 au-delà – le lit de la Nied de part et d’autre et, sur la rive sud-est, une terre avec une hôtellerie (actuelle ferme Mayot).
En 1789, la communauté de Bazoncourt déclarait dans son cahier de doléances « les lumières de l’Etat et les bontés du Roi supprimeront sans doute un droit de dernière injustice perçu au Pont-à-Domangeville. Si pauvre laboureur que ce soit, il paie trois bichets et plusieurs paient sans y passer ».
Après la révolution, le pont fut à réparer. Paradoxalement, le conseil général fait inscrire la dépense aux rôles de 1814 et 1815 des localités qui s’étaient abonnées au pont en 1766.
Près du Pont de Domangeville sur lequel on trouve un calvaire est inscrit : « Ce monument de notre rédemption a été érigé par les soins de MM. De Pange, de Courten, Devaux et Dauphin, Commissaires préposés à la reconstruction de ce pont, l’an de grâce 1816. Durant les travaux de reconstruction et près du pont ont péris dans les eaux le 20 juillet Joseph Grandidier de Hernicourt et François Aniel de Domangeville, tous les deux attachés au service de la ferme voisine ».