Mont
Cahier des doléances du 8 mars 1789.
Remontrances, plaintes et doléances des habitants et communautés du village de Mont.
A messieurs, messieurs les députés aux états généraux, avec prière de les faire prospérer et accueillir favorablement des bontés et de la justice du Roy.
Le vigneron, ainsi que le propriétaire, pour la sortie et la vente de ses vins en France, objet considérable de 20 à 22 sols par hotte, le transport des meubles pour le changement d’habitation, les matériaux de toutes espèces pour les bâtisseurs, que nous sommes obligés d’aller chercher chez nos voisins en France, sujets aux acquis, objet de grande conséquence pour les bâtissants, tandis que messieurs de la chambre des comptes de Nancy fait remise dans les impositions à tous ceux qui bâtissent à neuf, ainsi que le porte le mandement par l’article 19. Enfin , généralement, toute espèce de marchandises et de consommations sinon les grains.
1) Malgré le rattachement de la Lorraine à la France en 1776 à la mort de Stanislas Leszcynski, beau-père de Louis XV, il existe encore en 1789, ce qu’on appelle les droits coutumiers, en usage en France et Lorraine jusqu’à l’établissement du code civil par Napoléon (Mont serait en quelque sorte encore en Lorraine et enclavé par la France).
2) Marchand d’œufs et de volailles
Les premiers seigneurs de Mont les Panges sont
Cahier des doléances du 8 mars 1789.
Remontrances, plaintes et doléances des habitants et communautés du village de Mont.
A messieurs, messieurs les députés aux états généraux, avec prière de les faire prospérer et accueillir favorablement des bontés et de la justice du Roy.
- 1° - La suppression des fermiers généraux, les censeurs du pauvre peuple, qui journellement mettent en contribution les pays par les nouveaux droits qu’ils établissent de jour en jour.
- 2° La cassation des droits de toutes espèces d’acquis dans ou à l’intérieur de la Lorraine et de la France. Droits des plus affreux, et surtout par la position de notre village, enclavé et environné de la France :
Le vigneron, ainsi que le propriétaire, pour la sortie et la vente de ses vins en France, objet considérable de 20 à 22 sols par hotte, le transport des meubles pour le changement d’habitation, les matériaux de toutes espèces pour les bâtisseurs, que nous sommes obligés d’aller chercher chez nos voisins en France, sujets aux acquis, objet de grande conséquence pour les bâtissants, tandis que messieurs de la chambre des comptes de Nancy fait remise dans les impositions à tous ceux qui bâtissent à neuf, ainsi que le porte le mandement par l’article 19. Enfin , généralement, toute espèce de marchandises et de consommations sinon les grains.
1) Malgré le rattachement de la Lorraine à la France en 1776 à la mort de Stanislas Leszcynski, beau-père de Louis XV, il existe encore en 1789, ce qu’on appelle les droits coutumiers, en usage en France et Lorraine jusqu’à l’établissement du code civil par Napoléon (Mont serait en quelque sorte encore en Lorraine et enclavé par la France).
2) Marchand d’œufs et de volailles
Les premiers seigneurs de Mont les Panges sont
- Couet du Vivier et de Vigneulles, anobli en 1601 et mort en 1636 ;
- 1681 la seigneurie de Mont, prévoté d'Amance, bailliage de Nancy, diaconat de Marsal et archiprêtrise de Woirize, appartient à Théodore le Braconnier, pour la moitié, Jacques de Bretagne pour un quart et Suzanne Ferry pour l'autre quart, laquelle terre et seigneurie consistent en toutes justices, hautes, moyennes et basses :
- Le 24 décembre 1655, Théodore le Braconnier, protestant, épouse Marie Bardot, catholique. - 1688-1769 Jean-Baptiste, 1er marquis de Pange s'établit à Pange en 1720, seigneur de Pange Domangeville, Mont etc - Thomas Marie Louis de Pange 1763 nivose en IV seigneur de Pange Domangeville etc Sous le 1er empire, Mont était une commune. Le préfet de la Moselle ayant demandé un renseignment sur la commune pour le Préfet de la Seine, il lui fut impossible de l'obtenir ; le premier s'impatientant, il lui répondit « vous êtes heureux Monsieur de ne pas correspondre comme moi avec des maires qui n'ont pas toujours l'usage d'écrire.