24 mai 1681
Nous Théodore le Braconnier, écuyer, Jacques de Bretagne, chevalier, marquis d’Huty, Suzanne Ferry, veuve du défunt Jacques Couet, vivant, écuyer, seigneur du vivier, déclarons, reconnaissons et confessons être les sujets et vassaux du Roy de France, notre souverain seigneur et venions tenir de lui en plein fief et hommage, la terre et seigneurie de Mont, appartenances et dépendances, prévôté d’Amance, bailliage de Nancy, diocèse de Metz, diaconat de Marsal et archipretrise de Woirize qui nous appartient à moi Théodore le Braconnier pour la moitié en moi, Jacques de Bretagne pour un quart et à moi Suzanne Ferry pour l’autre quart, pour laquelle terre et seigneurie nous avons été à rendre à sa majesté en foi et hommage en la chambre royale établie à Metz.
Laquelle terre et seigneurie consiste en toutes justices hautes, moyennes et basses, en tout droits et privilèges qui y sont communément attribués tant par la constance de Lorraine, que par l’usage des lieux, comme de prisons criminelles, poteaux, lever corps morts, prendre enseignements aux tavernes, hostelleries et cabarets, créer la feste, faire ériger colombiers, pressoirs, moulins, étangs, huileries et autres usines, droit de chasse, glandées, amandes et confiscations. Droit de lieu : venue et entrée, droit de mettre les bans et de vendanger.
Faucher et scier un jour avant nos habitants et cortériens, ensembles.
Aux autres droit seigneuriaux et fonciers ci-après spécifiés, savoir que nous pouvons par trois diverses fois, tenir annuellement les plans en telle place publique ou maison de ladite terre et seigneurie que bon nous semble, le premier mercredi après la Quasimodo, et le mercredi d’après la mi mai, ou l’autre jour qu’il nous plait selon notre commodité, à charger d’en faire annoncer la remise par nos maires et officiers, à nos habitants et porterons auxquels sont obligés de comparaître tous lesdits habitants et porteriens, et notamment ceux qui nous doivent quelques cens ou droitures seigneuriales, et ce en personne ou par … A cinq gros d’amande.
Que nous pouvons créer un nouveau maire et autres officiers tous les ans, mais que les dits maires sont à longues années s’y bon nous semble et sujet à destitution quand il nous plaît, que le choix dudit maire nous appartient et au dit maire celui d’un doyen tel qu’il veut.
Que la rivière de Nied nous appartient depuis le Moulin de Pange jusqu’au Moulin de Crevé, que le pressoir dudit Mont, lequel nous appartient est banal à tous les habitants, qu’il nous est du dix francs pour chaque criée qui se font en ladite seigneurie, que tous les biens qui se vendaient ou engagement volontairement par nos habitants et porteriens dans ladite terre seigneuriale, le droit de préférence nous appartient pour le prix qu’un autre en donnerait.
Laquelle terre et seigneurie consiste en toutes justices hautes, moyennes et basses, en tout droits et privilèges qui y sont communément attribués tant par la constance de Lorraine, que par l’usage des lieux, comme de prisons criminelles, poteaux, lever corps morts, prendre enseignements aux tavernes, hostelleries et cabarets, créer la feste, faire ériger colombiers, pressoirs, moulins, étangs, huileries et autres usines, droit de chasse, glandées, amandes et confiscations. Droit de lieu : venue et entrée, droit de mettre les bans et de vendanger.
Faucher et scier un jour avant nos habitants et cortériens, ensembles.
Aux autres droit seigneuriaux et fonciers ci-après spécifiés, savoir que nous pouvons par trois diverses fois, tenir annuellement les plans en telle place publique ou maison de ladite terre et seigneurie que bon nous semble, le premier mercredi après la Quasimodo, et le mercredi d’après la mi mai, ou l’autre jour qu’il nous plait selon notre commodité, à charger d’en faire annoncer la remise par nos maires et officiers, à nos habitants et porterons auxquels sont obligés de comparaître tous lesdits habitants et porteriens, et notamment ceux qui nous doivent quelques cens ou droitures seigneuriales, et ce en personne ou par … A cinq gros d’amande.
Que nous pouvons créer un nouveau maire et autres officiers tous les ans, mais que les dits maires sont à longues années s’y bon nous semble et sujet à destitution quand il nous plaît, que le choix dudit maire nous appartient et au dit maire celui d’un doyen tel qu’il veut.
Que la rivière de Nied nous appartient depuis le Moulin de Pange jusqu’au Moulin de Crevé, que le pressoir dudit Mont, lequel nous appartient est banal à tous les habitants, qu’il nous est du dix francs pour chaque criée qui se font en ladite seigneurie, que tous les biens qui se vendaient ou engagement volontairement par nos habitants et porteriens dans ladite terre seigneuriale, le droit de préférence nous appartient pour le prix qu’un autre en donnerait.